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Regarder l’accompagnement de nos enfants autrement

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Le livre de Victor Castanet, « Les Ogres » devrait nous inciter à ouvrir les yeux sur la façon dont notre société regarde l’éducation et l’éveil de ses enfants.

Au-delà du clivage public/privé qui est une fausse réponse, hormis dans les esprits dogmatiques et qui n’est d’ailleurs même pas la position du journaliste. Sinon, notre école publique devrait être un exemple à la hauteur de l’épanouissement de ses écoliers.

Non, la cause des maltraitances n’appartient ni au public, ni au privé, mais à un système qui leur est commun et qui est une sorte d’ Excel institutionnalisé où il faut compter les heures pour équilibrer un budget. Reléguant au second plan, la qualité jamais valorisée d’un projet éducatif et d’une équipe.

Non, la cause des maltraitance n’est pas que dans le fait de quelques profiteurs, elle est dans une acceptation générale d’une dégradation de la formation. Reléguant au second plan, la reconnaissance de la complexité du métier.

Mais oui, attribuer la gestion des crèches, au premier venu, baisser le niveau d’exigence de qualification, limiter les moyens de contrôle des PMI, appauvrir les professionnels, sont autant de cause de maltraitance.

Peut-on espérer qu’au-delà de nos émotions, les pouvoirs publics apportent les bonnes réponses ?
Mais au fait, c’est quoi une bonne réponse ?
La première est de valoriser non pas des heures mais nos métiers par des formations adéquates et des salaires décents: des professionnels qui vont bien, ce sont des enfants qui vont bien.
La seconde est non pas d’empiler des normes dont la légitimité et le sens sont absorbées par une organisation et des plateformes chronophages, mais de valoriser la qualité de l’accueil : le nombre d’encadrants, la pluridisciplinarité, la formation continue, l’aménagement et le confort des locaux, l’ouverture à l’extérieur, l’accueil d’intervenants qu’ils soient psychologue, artiste, psychomotricien, services de l’aide sociale à l’enfance…
Et bonne nouvelle, ce n’est pas impossible!

Design sans titre

Les JO aux Florentins

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Pourquoi attendre juillet pour fêter les JO? Les Florentins, en avant première exclusive, ont déjà commencé leurs olympiades spéciales petite enfance et nos athlètes ont raflé absolument toutes les médailles 😌

 

Affiche-Stabat-ma-terre-photo-S-web

Quand les Pascaloups invite la musique

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Un temps un peu hors du temps aux Pascaloups, grâce à Vivaldi, la voix et le violon de Virginie BASSET, la clarinette et les percussions de Richard Hery., et leur spectacle Stabat ma Terre.
L’art a toute sa place en crèche, c’est même un principe de la Charte Nationale pour l’accueil du jeune enfant…. que nous nous faisons un plaisir d’illustrer en invitant la musique chez nous.
Tous les enfants de 3 mois à 3 ans étaient là, certains ont chanté en écho, d’autres n’ont pas bougé, certains ont esquissé une danse ou battu la mesure, d’autres n’ont pas bougé, tous se sont laissé emporter par les mélodies, les vibrations. Et tous ont pu explorer la scène et ses instruments en fin de spectacle
Pour les curieux, quel que soit leur âge, https://lnkd.in/dDSnuWRu et ttps://https://lnkd.in/dgTi84_D

Design sans titre (9)

Apprendre les saisons

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Apprendre l’hiver et le rythme des saisons aux tous petits, c’est aussi créer à l’intérieur de nos crèches une ambiance éphémère à l’aide de personnages tout droit sortis de l’imagination créative de nos équipes ❄

Un billet d’humeur pour cette drôle de rentrée

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Un rapport de l’IGAS et 2 livres, voilà les crèches en zone de turbulence.
Toutes mises dans le même sac que des irresponsables au mieux et des imposteurs au pire. Pour tous les pratiquants de cet ovni qu’est devenue la nuance, il va falloir garder la foi!
Trop d’exemples de dérives. Ce serait le dixième du tiers du quart de la moitié, ce serait encore trop!

Les maltraitances ou douces violences ne sont pas nouvelles. Sinon Donald Winnicott et Françoise Dolto pour ne citer qu’eux, n’auraient pas rappelé que l’enfant est une personne. Les crèches des années 60 pouvaient punir, laisser l’enfant « réfléchir » seul dans un coin, le priver de dessert, sans qu’on se pose de questions.

Nos regards ont heureusement changé. Grâce aux progrès des neurosciences, nous savons ce qu’un cerveau de moins de 3 ans est en capacité de faire et de comprendre.
Nos regards ont peut-être encore plus changé depuis la pandémie de Covid. Un pays entier s’est tout de même entièrement arrêté pour protéger la santé des plus vulnérables. La santé n’est donc plus un état, une caractéristique ou une chance. C’est une valeur.
Garantes de la santé physique et psychique des enfants, les crèches sont donc en charge d’une valeur. C’est ainsi. Et valeur +++, puisque les enfants dépendent de l’adulte.

C’est pour cela que nous ne pouvons pas nous contenter de dire que la faute n’appartient qu’à quelques-uns. C’est tout simplement inaudible.

Alors, parce que c’est effrayant, nous ne devons nous laisser manger ni par la radicalité ni par le déni.
Notre système de financement des crèches porte en lui-même ses dérives. Il faut le corriger :
– Modifier le principe de calcul des subventions sur la base de contrats horaires des familles qui font que les gestionnaires, comme les parents d’ailleurs, passent leur temps à compter! A croire que nos métiers seraient d’observer non plus les enfants mais des tableaux Excel!
Et cela, sans revenir au temps de crèches à moitié vides bien sûr.
– Revendiquer la pluridisciplinarité des professionnels protégée par des salaires à la hauteur des enjeux : pas d’attractivité, pas de candidats!
– Ne jamais permettre qu’il y ait un seul professionnel dans la crèche. Pas par méfiance. Mais pour sa sécurité. C’est notre responsabilité.
– Inculquer une culture de solidarité dans nos équipes. Même dans une crèche idéale, l’humain ne l’est pas. En tout cas, pas à temps plein! Le risque zéro de parole ou de geste inapproprié n’existe pas. Nos professionnels ont peur et aussi honte de ce risque de faiblesse. Or c’est justement cette peur qui honore leur conscience professionnelle. C’est parce qu’ils vont penser d’abord aux conséquences sur l’enfant qu’ils oseront passer le relai à leur collègue. Juste transformer ce réflexe de honte en exemplarité professionnelle.

Se mettre à la hauteur des enfants, c’est une façon pour nous adultes de prendre à notre tour de la hauteur. Et prendre soin de nos essentiels.

Prix Ecorespeer

Tipipôle obtient le label bronze Eco-Res’Peer

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Très heureuse pour l’équipe de Tipipôle qui a reçu le label bronze #EcoResPeer grâce à son engagement environnemental et sociétal 🍃
Un premier pétale qui nous encourage à aller plus loin, dans nos grandes et petites réalisations quotidiennes. Parce qu’une crèche est un lieu d’éveil et d’éducation qui nous oblige à l’exemplarité.

Merci à Riom Limagne et Volcans Agglomération et au Biopole Clermont-Limagne. Et bravo à tous les lauréats du Biopôle!

Rentrée 2022

C’est la rentrée!

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Nouvelle déco et une pluie d’envie de faire de nos crèches un puzzle de compétences complémentaires et rassurantes, un terrain de jeu, de découvertes et d’apprentissage en toute sécurité, un joyeux tourbillon collectif qui sait personnaliser… un lieu de vie tout simplement.

La Ferme aux Pascaloups

Les Pascaloups reçoivent la ferme des Touminis

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Effervescence ce 14 avril aux Pascaloups : alpaga, âne, mouton, lapins, chèvres, poules de soie nous rendent visite. Au programme, caresses timides et gros câlins, rires et surprises, questions en avalanche… Merci à la Ferme des Touminis de rendre possible cette animation sur place pour le bonheur de tous.